Le dîner des VIP

Vendredi soir, pour consolider les liens entre les membres de l’état-major, le PAG a décidé de réunir son équipe dans un restaurant, le Vino steak house à Göztepe. Le lendemain, on leur a posé quelques petites questions sur le repas et MFINUE.

Est-ce que vous avez bien aimé le dîner d’hier soir ?

Clément : Oui, c’était très bon et très sympathique.

Aline : Oui, c’était trop cool.

Destina : Oui, j’ai bien aimé, c’était génial. Il y avait une très bonne ambiance.

Elif : Bien sûr, c’était une bonne opportunité de rejoindre nos amis et de faire de nouvelles connaissances.

Qu’est-ce que vous avez mangé et bu ?

Clément : Une salade aux fromages, et un steak.

Aline : On a bu de l’eau, du coca et des jus de fruit. Après on a mangé de la viande, accompagnée d’une salade et une panna cotta en dessert.

Destina : J’ai pris une pizza et un soufflé au chocolat. Délicieux.

De quoi est-ce que vous avez parlé pendant le dîner ?

Clément : On a parlé de tout et de rien ; de la conférence, de la vie à Istanbul et de Grenoble, des autres conférences… Voilà.

Aline : Il y avait des groupes, parce qu’il y avait des Turcs et des Français qui parlaient entre eux, mais en général on a parlé de la conférence et de la conférence de l’année dernière.

Destina : On a parlé de tout, de la conférence, d’Istanbul et tout ça.

Elif : On a parlé de nos plans pour cette conférence mais en général on a bavardé de tout  car il y avait beaucoup de personnes qui se connaissaient déjà.

Quelles sont vos pensées sur MFINUE et Istanbul ?

Clément : MFINUE est vraiment une très belle conférence, je trouve que c’est la meilleure conférence que je peux faire. Istanbul est super, très grand et il y a toujours quelque chose de plus à faire.

Aline : C’est ma deuxième fois, mais c’est toujours génial et je trouve que c’est la meilleure conférence.

Destina : Je pense que MFINUE est de mieux en mieux au fur et à mesure qu’on développe cette conférence. Je vis à Istanbul donc c’est impossible d’y voir quelques défauts ; j’aime  Istanbul.

Elif : MFINUE est une conférence qui se  développe et c’est génial. Je vis à Istanbul et même s’il y a plusieurs choses qui ne vont pas, c’est une belle ville avec son histoire et sa culture.

Zeynep Dogan

Etre Juge

  Etre Juge

Etre juge est vraiment diffèrent d’être délégué. En tant que juge nous ne représentons aucun pays, au contraire nous avons le devoir de rester neutre, sans prendre parti.

Tout au long de la procédure nous sommes présents afin d’analyser les faits et vérifier leur conformité aux lois. Il faut savoir qu’il est réellement important de respecter les lois et ne pas les contourner. Avant le début de la conférence, les juges ne doivent pas avoir de point de vue sur l’affaire car ce sont les avocats qui vont grâce à leurs discours et leur persuasion forger un avis chez les juges.

Nous jouons un véritable rôle tout au long de ces 3 jours. En effet, nous sommes plongés dans l’univers juridique et sommes semblables à  des professionnels, notamment avec  les robes que nous enfilons comme s’il s’agissait d’un changement de notre propre personnalité. Nous sommes vite mis face à nos nouvelles responsabilités et projetés dans le monde de la justice. Cette nouvelle façon de voir les choses nous grandit car nous découvrons au fond de nous-même d’autres qualités qui jusqu’à présent nous étaient inconnues. Etre juge le temps de ces quelques jours nous permet de nous exprimer d’une autre façon, en accumulant du vocabulaire et une certaine aisance dans la parole,  tout en touchant du doigt un métier qui nous devient cher au fil  des instants passés. A chaque fin de journée, nous quittons la cour, nos robes mais nous laissons aussi dans la cour tout ce qu’on a dit et entendu car avant tout, un juge a pour devoir de savoir garder secret tout ce qui touche au procès. Nous partons alors chaque soir en laissant une partie de nous-même mais récompensé d’un travail qui nous en apprend plus chaque jour.

Pour ma part, il est vrai que j’ignorais totalement ce qui m’attendait, mais en quittant la cour, j’étais comme changée ou pour mieux dire ébahie par tout ce que j’avais pu apprendre ou encore découvrir sur moi-même. Je me suis rendu compte qu’à force de côtoyer les autres membres de la cour j’en ai oublié ma propre vie d’adolescente, j’étais à ce moment-là une véritable juge et c’était la seule chose qui m’importait. J’ai acquis une part de maturité grâce aux responsabilités endossées, et d’autonomie car j’étais confrontée face à moi-même afin de prendre des décisions mais par-dessus tout, j’ai quitté la cour en me sentant  plus proche du domaine juridique qui désormais est pour moi comme une vocation.

J’inciterai tout le monde à vivre au moins une fois dans sa carrière MUN, le rôle de juge mais surtout les personnes qui manquent de confiance en eux surtout à l’oral, car il s’agit  justement du  meilleur exercice qui s’offre à vous. Inconsciemment, vous verrez l’assurance  naître en vous naturellement et à votre rythme. Vous découvrirez de  nombreuses qualités cachées et serez plus que jamais fière de vous.

Juge Loulelis du Lycée l’Externat Notre Dame de Grenoble

Notre thème : “Nouveaux Risques , Nouveaux Horizons “

 Voici la nouvelle équipe organisatrice :

Secrétaire Général: Ata Yanılmaz

Président de l’Assemblée générale:  Sinan Onukar

Secrétaire Générale Adjointe: Ece Ercanlı

Secrétaire Générale Adjointe: Pınar Binay

Secrétaire Générale Adjointe: Çağla Deniz Duman

Secrétaire Générale Adjointe: Ecegül Aytaç

Responsable du MFCIJ:  Yağmur Karakışla


L’équipe de presse du MFINUE(Modèle francophone International des Nations unies en Eurasie) vous souhaite la bienvenue sur son blog Le MUNDE, et vous invite à découvrir ses articles, ses photos et ses vidéos.

Le blog a été dirigé par les membres de l’Équipe de Presse de MFINUE 2016:

Les articles ont été écrits par: Aslı Kalaylıoğlu, Öykü Erşahin, Rana Cığgın, Erge Doğan de Lycée Saint-Joseph et İlayda Çanakpınar de Lycée Notre Dame de Sion

Les photos ont été prises par: Zeynep Dinç, Irmak İncedayı, Sanem Özman et Mey Ozagar de Lycée Saint-Joseph; Ata Tasman de Şişli Terakki; Ezgi Sairoglu et Zeynep Sıradağlı de American Collegiate Institute; et Oguz Kurumcan de Lycée Sainte-Pulcherie

Les vidéos ont été réalisées par: Melisa Yılmaz, Shiva Naz Kâya, Güray Şener et Eda Haznedaroğlu de Lycée Saint-Joseph; et Aslınaz Bakar – Lycée Notre Dame de Sion

Les vidéos de clôture: attendez jusqu’ à la fin de la conférence:)

Le site du Lycée Saint Joseph: sj.k12.tr

Le site de MFINUE: mfinue.com

Les Témoins au MFCIJ

Acte II au MFCIJ

Prenez vos places, la pièce reprend !

10801491_764649853616403_656382263348089422_nLe titre de la pièce :Le différend entre la Croatie et la Serbie, concernant l’Application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide

La productrice: Elif Görgülü

Les metteurs en scène: Louis Rase, Samantha Cretin-Scot

Le régisseur: Defne Anlaş

Les héros: Batuhan Yıldız, Doğa Sarıer, Barış Özdinç

Les agonistes: Aleyna Dogan, Cagan Uslu

Les antagonistes: Ece Hakim, Cevik Basmaci

Les spectateurs de la pièce interne: Işıl Bakan, İdil Atay, Ilona Bouvard, Jules Martinez, Nicolas Vilespy, Clément Vaccarella, Elif Korkmaz, Zeynep Çankaya, Thomas Barret, Deniz Bayazit, Elisaveta Louelis

Sommaire:

Le 29 novembre 2014, un capitaine serbe, une journaliste britannique et un villageois croate apparaissent sur la scène du tribunal pour démontrer que le massacre des Croates a bien eu lieu.

Un capitaine de l’ambassade (Miroslav Radic) apparaît; premièrement, après avoir promis qu’il ne va pas dire que la vérité ; il déclare qu’il regrette ce qu’il a fait en ordonnant à ses soldats de tuer des innocents croates dans un hôpital à Vukovar où il n’y avait que des civils mais aussi  un réseau de trafic d’enfants et de femmes. Il regrette d’avoir agi contre les principes de l’humanité. Il avance qu’il a été commandé par un membre de l’état: Emir Milosevic. Les spectateurs, essayant de comprendre ce qui se déroule, posent plusieurs questions car ils ne comprennent pas ce qui l’a poussé à dire seulement la vérité ; ainsi le Juge Martinez lui demande: “Pourquoi vous êtes venu témoigné alors que vous avez massacré des civils ?”
,et  le capitaine répond “Je n’ai pas été jugé coupable pour ce que j’avais commis au  tribunal de l’ex Yougloslavie, j’aime mon pays mais on vivait en temps de guerre. Je devais protéger mon pays et ma famille.”

Le Juge Vilespy lui demande de citer quelques noms de villes serbes  pour que le capitaine prouve son amour pour sa patrie mais il n’a pas pu fournir de réponse.

Puis, la journaliste britannique de la BBC (Isabella Green) apparaît, elle dit qu’elle a été menacée, étonnée et même traumatisée gravement par ce qu’elle a vécu pendant ces journées-là. Mais les juges ont des problèmes à associer les informations que le militaire et la journaliste ont données. En effet, les deux disent des choses contradictoires. De même, elle raconte les événements de manière désordonnée et  elle parle aussi d’un camp de concentration où elle a été menacée d’être envoyée, et dont les soldats lui ont raconté ce qu’il s’y passait, elle parle aussi des journalistes étrangers comme elle qui étaient dans l’hôpital. Après un certain moment, elle commence à refuser de répondre aux questions qui lui sont posées. Voici quelques exemples :

Juge Barret : Vous dites que vous étiez arrivée le 19 novembre mais les autres témoins disaient que le massacre a commencé le 20 ou le 21. Alors, quand ce massacre a -t-il commencé ?

Isabella Green: Le massacre avait déjà commencé et il a duré du 19 au 21 novembre.

Registraire: Comment avez-vous pu entrer dans un camps ? Comment en avez vous eu l’autorisation ?

Isabella Green: Je suis journaliste et je ne suis pas entrée.. La BBC s’en est occupé.

Juge Vaccarella : Vous aviez pris beaucoup de risques mais vous n’avez pas écrit d’articles ?

Isabella Green: Si mais pas sur place, quand je suis retournée dans mon pays, j’en ai rédigé.

Enfin, un villageois croate apparaît qui veut rester anonyme car il a peur d’être être tué si son identité est révélée. Il dit que la région dans laquelle il vivait ne contient que des Croates et que tout le monde se connaît; il précise même qu’il connaît la région mieux qu’un étudiant en géopolitique. Comme pour la journaliste, ce qu’il dit semble contradictoire par rapport à ce que les deux autres témoins disent. Il répond à plus de questions que les autres et il sait se défendre  mieux que les autres. A une certaine question, il répond même en demandant à la registraire de lire une partie de son témoignage. Lorsque son témoignage arrive à sa fin, le Juge Vaccarella lui demande “Comment réussissez-vous à parler des accords de Montmartre ?” Le villageois répond en disant qu’il suffit de chercher sur internet et qu’il est sûr de ce qu’il dit. Puis le juge Barret lui dit qu’en 1992, internet n’existait pas. A cette remarque, le témoin anonyme répond en disant qu’on est en 2014 donc maintenant au moment où on parle des faits Internet existe.

Après les témoignages contradictoires de la partie requérante, tous les acteurs de la pièce interne sont informés et comprennent ce à quoi ils doivent faire attention lors des prochains témoignages.

Ceren Aytekin

La Soirée Dansante

La soirée dansante du MFINUE 2014

Hier soir, pour  la soirée dansante, on avait rendez vous  au Moda Deniz Külübü, un club situé au bord de la mer. De l’intérieur, on avait une vue magnifique sur la mer de Marmara et les îles des Princes et de la terrasse on pouvait voir la partie Européenne d’Istanbul ce qui était merveilleux.

A l’intérieur, dans un décor superbe,  des tables autour desquelles l’on pouvait s’asseoir tranquillement nous attendaient. Des amuse-gueule délicieux nous ont été servis tout au long de la soirée accompagnés de boissons qui ressemblaient à des cocktails, mais qui étaient sans alcool bien sûr. Puis il y avait une piste de danse qui a été occupée jusqu’à la fin de la soirée.

Mis à part cela, on pouvait aussi aller dehors sur une immense terrasse afin de profiter de la vue qui était vraiment superbe. Là il y avait même des radiateurs pour qu’on n’ait pas froid.

Des photographes nous ont pris en photo tout au long de la soirée et puis nous ont proposé les meilleures en souvenir de la soirée.

Juliette Groenendijk

Le Discours de La Cérémonie de Clôture

CEREMONIE DE CLOTURE

DSC_0558Avant le dernier coup de maillet qui va déclarer close la cinquième session du MFINUE, le Président de l’Assemblée générale, Berke Alikasifoglu prononce son dernier discours ;

Mesdames et messieurs, chers chefs d’établissements, chers conseillers, chers présidents, chers délégués, chers respos, chers tous,

Bienvenus à la cérémonie de clôture, où les aînés pleurent et les jeunes ne comprennent pas pourquoi. L’année dernière, j’ai dit par ce même micro que ce n’était pas le temps de pleurer ; car il y avait encore un an devant moi. Maintenant,  un an après, je dois reconnaître que c’est mon tour « c’est le moment de pleurer ».

Mais pourquoi pleure-t-on ? Est-ce que c’est parce qu’on aime tellement le MUN que l’idée de se séparer nous donne du chagrin ? Est-ce que le fait de laisser derrière soi toutes les expériences, tous les souvenirs vécus pendant ce voyage de 5 ans nous pousse à commettre cet acte naturel de laisser couler les larmes ? La réponse est dure à digérer : c’est les deux. Pour moi, l’idée d’arrêter de faire des débats partout dans le monde, que ce soit a Grenoble, à La Haye ou à Ankara ou à Istanbul, avec les amis qu’on a gagnés tout au long de ce voyage, ça me donne envie de pleurer.

Je préfère maintenant remettre cette histoire de pleurer à plus tard, pour parler de la conférence. Mais ne vous inquiétez pas ; on aura notre moment « émotion » !… 

Dans ma lettre de motivation pour ce poste, j’ai précisé que dépasser le niveau de MFINUE 2013 était très dur, voire impossible. Les standards qu’avait mis Zeynep Taşkın étaient si hauts qu’on a dû travailler plus que l’an dernier afin de garder ce niveau. C’est à vous de dire, bien sûr, si l’on a gardé ce niveau ou si on l’a peut-être dépassé. En tous cas, je peux dire que je n’ai  jamais été aussi content et fier de moi ; car vos compliments, vos remerciements m’ont fait remarquer que nous avons accompli quelque chose ici.

En choisissant l’Etat-major, je ne savais pas du tout qu’on formerait  une telle équipe dévouée et qualifiée ; je suis très content d’avoir la chance de finir ma carrière MUN en tant que leur « formateur » et leur souhaite les meilleurs succès dans leur carrières et la chance de former une équipe comme la nôtre.

A part  mon équipe à moi, il y a d’autres groupes de personnes à remercier. Je souhaite commencer avec M Tricart pour nous offrir l’établissement comme lieu de la conférence ainsi que son soutien moral. M Metin Özdemir qui était responsable de tout, le bras droit de toute l’équipe. Messieurs Ayhan et Halil, qui ont réalisé ce que j’ai demandé instantanément . Teşekkürler Ayhan Abi ve Halil Abi. Je remercie également le panneau de contrôle qui a travaillé sans cesse et a fait un travail formidable. L’équipe de presse, l’équipe des respos sont d’autres groupes à remercier.

Vous savez que les remerciements ne s’arrêteront jamais, donc je continue. Il y a une certaine personne à qui je dois beaucoup ; peut-être que  vous ne la connaissez pas ; il se peut que vous ne l’avez jamais vue. Elle avait le titre d « assistante personnelle » mais je vous assure qu’elle n’était pas qu’une assistante. Elle a sauvé la conférence de nombreuses  fois. Merci Alara ; je te souhaite une carrière  MUN très glorieuse, comme le travail que tu as fait pendant ce week-end.

Dans ce voyage, j’ai fait la connaissance de nombreuses personnes, qui m’ont formé ; qui ont fait de moi la personne que je suis aujourd’hui. Ils sont de différentes villes, de différents pays. La plupart sont à l’université mais leurs frères, sœurs et amis sont là donc passez mon message ; Célia, Luc, Jean-Hugo, Audrey, Ugo, Matthieu, Isabelle, je ne regrette aucun moment passé  ensemble avec vous. Ceux qui sont là : David, Aline, Clément, Jordan, Rémi et tous ceux que j’ai oubliés, je vous souhaite une super conférence à  MFGNU.

Quand j’étais respo il y a exactement 4 ans, j’étais là, écoutant Cem Kuter. C’est après cela que j’ai décidé d’être PAG. De ce point-là, j’ai observé tous les anciens et j’ai appris beaucoup de choses d’eux ; pas seulement sur MUN mais sur la vie en général. Berkay Uçan, Can Eltutar, Cem Kuter, Can Tabak, Merve Mollaahmetoğlu, Burak Alıcı, Zeynep Taşkın et surtout Gürcan Gülersoy et Mina Tümay (qui n’est pas très ancienne mais qui mérite une mention parmi eux) m’ont aidé à mûrir. Je veux une chose pour la fin de ma carrière ; je veux que les petits apprennent de moi comme j’ai appris des anciens.

Soyons un peu personnel maintenant. En approchant de mes derniers paragraphes, il faut que je parle de certaines personnes qui ont un rôle plus important dans ma vie en  commençant par Batuhan, Lal, Deniz, Elif, Sinan, Doğa ; je vais partir de MFINUE en sachant que vous êtes là pour continuer ce qu’on a commencé, et pour faire mieux même.

Mme Séguy, M Ducrot ; sans vous deux, je n’aurais  jamais intégré cet univers parallèle du MUN qui croise souvent le monde réel. Hier, quand j’ai remarqué que la soirée était un succès, j’ai aussi remarqué que c’était notre dernière soirée dansante ensemble et j’étais le seul à avoir des larmes en dansant. Merci mille fois pour tout.

Il faut terminer, vous savez déjà ce que je ressens pour vous : Berrak, Barış, Elif, Arda, Evin ; MFINUE 2014 est notre enfant, sans vous, même sans l’un de vous 5, elle ne se serait jamais réalisée. Notre création est l’une des meilleurs  auxquelles  j’ai assisté jusqu’ à aujourd’hui ; je suis très fier de vous. Je voudrais vraiment vous accorder des paragraphes et des paragraphes  mais ce n’est pas la peine de répéter les mêmes choses. Sachez que je vous aime, c’est tout…

Donc pour la dernière fois, je cède la parole à la présidence.

Verdicte

LA JUSTICE RENDUE PAR LE MFCIJ

Quel est le verdict rendu dans le cas “l’Application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide” ( Croatie c. Serbie) ? Le voici :

L’ORDRE DU MODELE FRANCOPHONE DE LA COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE

Les Présidents: Gorgülü Elif, Rase Louis

Le Registraire: Scot Samantha

Les Juges: Korkmaz, Cankaya, Yavuz, Loulelis, Bouvard, Martinez, Bakan, Vaccarella, Barret, Atay, Vilespy, Bayazit

La Cour Internationale de Justice, ainsi composée,

Après délibération,

En ce qui concerne l’application par la Croatie dans la procédure des négociations avec la Serbie, concernant le cas de “l’Application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide”,

Attendu que les parties ont stipulé les faits suivants:

1) Dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, le génocide est défini comme un acte commis dans l’intention de détruire totalement ou en partie un groupe national, ethnique, racial ou religieux tels que :

a) Le meurtre des membres d’un groupe ;

b) L’atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale d’un groupe ;

c) La soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence entraînant sa destruction physique totale ou partielle ;

d) Des mesures visant à entraver les naissances au sein d’un groupe ;

e) Le transfert forcé d’enfants d’un groupe vers un autre groupe.

2) La République de Serbie est la successeur légale de la RFSY (La République fédérale socialiste de Yougoslavie)

3) Le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) a été créé par l’Organisation des Nations unies pour juger les personnes présumées coupables des crimes de guerre commis dans les Balkans au cours des conflits des années 1990. Le Tribunal a acquitté et acquitte encore les auteurs des crimes mentionnés ci-dessus.

4) La République serbe de Bosnie, également connue sous le nom de Republika Srpska est avec la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine, une des deux entités qui composent la Bosnie-Herzégovine tandis que la Serbie, également connue sous le nom de Republika Srbija est un Etat souverain de l’Europe du Sud qui fait partie des Balkans occidentaux et de l’Europe centrale.

5) En 1991, les Serbes de la région ont pris le contrôle d’un tiers de la Croatie durant la Guerre de Croatie.

6) Certains fonctionnaires de la République Serbe responsables de la gestion de camps ont depuis été mis en examen pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre dont Milomir Stakic et Stojan Zupljanin.

Le mémorandum de la Croatie comprend les demandes suivantes:

1. Que la Serbie verse des indemnités équivalentes au coût de la reconstruction des bâtiments ayant été détruits par les Serbes,

2. Que les relations entre l’Union Européenne et la Serbie soient suspendues.

Toutefois, le mémorandum préparé par le gouvernement de la Serbie comprend lui les demandes suivantes:

1. Que la Croatie verse une indemnité à la Serbie dont le montant sera décidé par la Cour, après délibération, à cause des diffamations qu’elle a proféré contre la Serbie,

2. Que ce procès entre la Croatie et la Serbie soit pris en compte dans le procès entre la Bosnie-Herzégovine et la Serbie,

3. Que la Croatie admette qu’elle a commis des actes visant la division, en compromettant l’intégrité de la Serbie,

4. Que la Croatie offre des excuses officielles pour avoir porté atteinte à l’honneur de la Serbie pour avoir utilisé le terme calomnieux de “génocide”.

La Cour tire les conclusions suivantes des faits et du droit :

1) Considérant que dans l’article II partie a) de la Convention pour la prévention et la répression du crime du génocide le meurtre des membres d’un groupe est une des caractéristiques du génocide, alors nous pouvons conclure que l’affaire ne peut pas être définie comme un génocide puisque 34% de la population de Croatie étant de nationalité Serbe, les victimes étaient donc en partie serbes,

2) En prenant en compte que  les acteurs principaux responsables des faits incriminés étaient des chefs d’Etats du  gouvernement de la Yougoslavie qui a pour seul successeur légal la Serbie et que par ailleurs ils ont été acquittés par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) dans la même affaire,

3) Constatant que d’après le principe III du livret Principes du Droit international consacrés par le statut du tribunal de Nuremberg et dans le jugement de ce tribunal, toute personne ayant participé à cette affaire est considéré comme responsable vis-à-vis du droit international donc il est légitime que l’Etat de Serbie comparaisse devant la Cour international de Justice,

4) Ayant pu constater que Miroljub Vujovic, un des chefs de l’Etat de Yougoslavie a été condamné à 20 ans de prison, on peut soupçonner l’Etat de Serbie d’être affilié à cette affaire,

               Par conséquent, le tribunal conclut en faveur de la Serbie, pour les raisons suivantes:

1) Aucune preuve n’a été amenée pour inculper l’Etat de Serbie,

2) Les demandes de la Croatie ne sont pas légitimes dans la mesure où les preuves présentées ne suffisent pas à accuser l’Etat souverain,

3) L’instabilité de l’Etat de Serbie à l’époque des faits ne peut prouver l’implication de l’Etat dans cette affaire,

4) Les preuves comportent trop de contradictions pour que la Cour puissent considérer cette affaire comme un génocide.

La Cour internationale de Justice ordonne, adjuge et décrète que :

1. Le procès entre la Croatie et la Serbie doit être pris en compte dans le cas entre la Bosnie-Herzégovine et la Serbie, et que par ailleurs, la Serbie ne sera plus le seul successeur légal,

2. La Croatie offre des excuses officielles pour avoir porté atteinte à l’honneur de l’Etat de Serbie en l’accusant d’être le responsable du génocide,

3. La Cour demande une “opération armistice” qui consiste à organiser des réunions entre chefs d’Etat pour créer des liens et envisager une réconciliation,

4. L’instabilité du pays est la cause de ce débordement militaire, tout comme les ambitions personnelles des individus.

Le Dernier Jour au MFCIJ

Le dernier jour au MFCIJ

La cour internationale de justice vit son dernier jour de session. Juges et avocats traitent le thème du prétendu génocide commis par la Serbie envers la Croatie. Les avocats répondants soutiennent que si le territoire se trouve en état de guerre alors le crime de génocide ne peut pas exister puisque le peuple veut défendre son pays et ce au prix de sacrifices. Les avocats requérants répondent à cela en mettant en doute le fait que des civils serbes aient été touchés lors des massacres.

MFCIJ

MFCIJ

Ce matin, les avocats de la Croatie ont rajouté une dernière preuve au jugement : il s’agit de la destruction, par l’armée serbe, d’un hôpital supposé accueillir une majorité de patients croates. Une juge prend la parole et demande si l’hôpital en question ne contenait que des Croates au moment de sa destruction. Les avocats requérants ne peuvent l’affirmer avec certitude et leurs rivaux profitent de cela pour décrédibiliser la preuve.

L’acceptation ou non de cette preuve est une question très difficile car on ne peut savoir si des Serbes étaient présents au moment du massacre ou si, au contraire, il y avait uniquement des Croates. Dans le premier cas, il s’agirait des conséquences relatives au conflit, dans le second, ce serait un acte de génocide. En réalité, la définition de ce terme varie beaucoup en fonction des différents juges et avocats. La délibération sera alors très relative sans oublier qu’il existe des stipulations, soit des documentations que l’on ne peut réfuter car elles ont été admises au début du débat.

Lors de cette fameuse délibération qui conclut définitivement le cas débattu pendant trois jours, les avocats devront partir pour laisser place à la discussion des juges qui se baseront sur les preuves que chaque avocat aura présentées. Mais juste avant de partir, ils doivent faire un discours de clôture dans lequel ils vont résumer leur propos, en rappelant les raisons qui les poussent à défendre leur parti. C’est leur dernière occasion de convaincre les juges de pencher en leur faveur.

N’étant pas autorisés à assister à la délibération, nous sommes impatients de connaître le verdict des juges lors de la cérémonie de clôture !

Carmen Velástegui

Pourquoi vient- on à MFINUE?

Ekran Resmi 2014-12-09 19.55.29Pourquoi vient- on à MFINUE?

Aujourd’hui, presque toutes les écoles ont un atelier et une conférence MUN et c’est très difficile de décider quelle conférence on doit choisir. Alors laissez- moi vous aider en vous donnant mes raisons pour participer au MFINUE ici à Istanbul ;

D’abord nous (d’Hollande) on a vraiment voulu venir à Istanbul. Beaucoup d’entre nous n’étaient encore jamais venus à Istanbul (comme moi) et nous étions très curieux de la ville et de la culture turque. Hier (jeudi) nous sommes aller visiter les monuments les plus connus de Turquie et nous étions très impressionnés par leur beauté. Nous sommes aller visiter Sainte Sophie,  le palais Topkapi et la Mosquée bleue. Nous avons mangé dans un petit monastère et avons trouvé la cuisine Turque excellente, alors je pense que déjà la cuisine turque est une bonne raison de retourner à  MFINUE (à l’école aussi la cantine est très bonne!).

Ensuite, à cause de l’école. L’école est vraiment super (on est vraiment très jaloux!). C’est vraiment très beau, ancien et immense, c’est très différent de mon école, alors c’est vraiment intéressant à découvrir. Egalement, nous adorons la médiathèque, c’est si beau et rustique, c’est vraiment bien (surtout pour nous, l’équipe de presse!).

Après, les sujets de débats et le thème (légalité, légitimité) sont vraiment très intéressants. Je pense que c’est très important de penser à des sujets comme l’épidémie d’Ebola,  les enfants soldats ou l’organisation de DAESH. Je pense que c’est très important pour nous, la nouvelle génération, d’avoir une opinion sur ces sujets importants, car  peut-être, dans dix ans, quelques uns parmi nous auront le pourvoir de prendre des décisions sur ces sujets-là.

Enfin, c’est super de faire de nouvelles rencontres et de découvrir d’ autres cultures.

Interview Avec des Délégués

Interview avec des délégués

En tant que journalistes, on a voulu interviewer quelques délégués sur leur rôle dans leur comité.

10609629_764728490275206_3392680714806448147_nNous sommes d’abord allés rencontrer le délégué de l’’Argentine dans le Comité légal (AG4). Dans ce comité ils traitent des sujets tels que la prise en charge des femmes en cas de viol, la légalisation de la drogue ainsi que de l’incitation à la haine. Le délégué de l’Argentine nous a expliqué qu’il trouvait l’ambiance bonne dans son comité et qu’il aimait débattre sur des sujets tels que ceux-ci.  C’est la sixième conférence à laquelle il assiste. Il a été antérieurement délégué du Guatemala, de la Corée du Sud, du Togo, de l’Argentine… Il a préféré être délégué de la Corée du Sud car c’est une puissance mondiale et qu’il était ainsi plus facile de procéder à des débats contre la Corée du Nord. La conférence lui a apporté de l’aisance à l’oral, lui a permis de développer sa culture générale et d’être sensibilisé à des sujets d’actualité.

1380287_764728430275212_2439568121110836803_n  Puis nous avons été dans le comité du désarmement (AG1). Dans ce comité, ils approfondissent les questions de l’enrôlement des enfants soldats dans les conflits armés, ainsi que la définition de « la responsabilité de protéger » dans le cadre d’une intervention armée, enfin la réglementation de la militarisation spatiale. La déléguée de l’Indonésie s’est portée volontaire pour répondre à nos questions. Elle nous a expliqué qu’elle aime particulièrement les conférences car elle aime rencontrer des étrangers et découvrir de nouvelles cultures. Elle précisait qu’en ce qui concerne le sujet de leur comité, c’est principalement les pays puissants qui sont concernés car ils ont une influence internationale. Elle rajoute : « Ça ne m’a pas empêché de prendre la parole et d’exprimer ce que j’avais à dire même si le pays n’occupe pas une place très importante sur la scène internationale ». Pour cette déléguée de l’Indonésie, c’est aussi la sixième conférence à laquelle elle participe. Elle a déjà travaillé dans la presse, aussi en tant que juge, et bien sûr, elle a joué le rôle de déléguée.  A la question : « Quelle activité as-tu préféré entre déléguée,  juge ou presse ? », voici ce qu’elle nous répondit : « Je préfère de loin être déléguée car je suis vraiment plus investie dans ce que je fais et car j’aime m’exprimer, argumenter et me confronter à la difficulté  de l’opposition d’autres pays contre le nôtre ». Le moment qu’elle a préféré dans toute la conférence, c’était la soirée du samedi soir : « On s’est vraiment amusés et j’ai fait de belles rencontres ».

Enfin nous finissons notre mini- reportage en rencontrant l’un des délégués du Comité des droits de l’Homme (AG2). Ce comité débat sur la façon de lutter contre les législations homophobes, la façon de combattre la prostitution enfantine en Asie du sud-est, et enfin sur la façon de garantir le droit d’expression et de réunion des citoyens. Le délégué du Tchad de ce comité a répondu à nos interrogations. Il expliquait que le point de vue du Tchad sur la question des législations homosexuelles, est de pénaliser les couples de même sexe. Cependant il a  rajouté qu’il n’y a pas de législation précise. Ce qu’il apprécie particulièrement dans la conférence ce sont les débats. Il aime aussi beaucoup se retrouver au pupitre et devoir faire face aux questions des délégués. La conférence lui a permis «  de parler plus, de façon plus naturelle,  et de gagner en assurance ». Quand nous lui avons demandé s’il n’était pas trop difficile de prendre le rôle du Tchad sur ce sujet voici ce qu’il répondit : « Au début c’était un peu difficile mais maintenant j’assume totalement le point de vue du Tchad. Je joue le jeu bien entendu, et tout le monde le sait. » C’est la deuxième conférence à laquelle il assiste. Il a été délégué des Etats-Unis dans le comité de l’environnement. Entre les deux rôles, il a préféré représenter le Tchad parce que les Etats Unis « peuvent dire tout ce qu’ils veulent car c’est une superpuissance. Avec le Tchad c’est différent et je dois plus lutter pour me faire entendre ».

  

Valentine Pichon