Que dit Çağla Deniz Duman sur la Conférence?

Çağla Deniz Duman (Secrétaire Général Adjointe)

Penses-tu que ton travail est difficile ?

“Je pense que mon travail est difficile car je travaille avec les délégués et de temps en temps il y a des malentendus ou ils n’obéissent pas a ce que je demande.”

Peux-tu expliquer ton travail brièvement pour nous ?

“Bien sûr je peux, en fait je suis la secrétaire générale adjointe qui est chargée des délégués. Au début de la conférence j’aidais Sinan à trouver des sujets et nous les avons trouvés tous ensemble. J’ai sélectionné tous les délégués, il y avait une cinquantaine ou soixantaine et nous en avons choisi seulement vingt-cinq et ce sont des délégués vraiment qualifiés. À part ça j’ai organisé des débats pendant et après l’école donc nous les avons sélectionnés et préparés pour le MFİNUE. Apres je me suis occupé des délégations des écoles avec Ata, notre secrétaire général. C’est un peu comme ça !”

Que signifie le MFİNUE pour toi?

“C’est quelque chose que j’attendais depuis des années, en fait c’est difficile d’exprimer avec des mots ce que ça veut dire pour moi. C’est une expérience à vivre, l’ambition du succès, la compétence d’amélioration et la réflexion de toutes les bonnes choses de ma vie. C’est la chose la plus importante que j’ai fait dans ma vie.”

Selon toi, pourquoi les délégués doivent-ils venir participer au MFİNUE ?

“Le MFİNUE est un modèle et je ne peux pas compter les bénéfices, il y en a plein. C’est une conférence qui vous aide à vous exprimer d’une manière politique, diplomatique sans heurter les émotions des autres donc vous apprenez à respecter les autres. Et l’organisation est vraiment magnifique ! Je ne le dis pas d’une manière égoïste, on travaille vraiment beaucoup et on essaye de faire le mieux possible.”

Quelle est la meilleure partie de ton travail ?

“C’est d’avoir un statut que tout le monde respecte.”

Un reportage avec notre équipe d’IT

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Nous avons fait un reportage avec notre équipe d’IT. Cette équipe est formée des élèves qui s’intéressent à la technologie et qui nous aident en cas de problèmes informatiques.

Kerim Kenanoğlu, Alp Atakav et Akal Aras ont accepté de faire ce reportage avec nous.

Q: Est-ce que vous avez des difficultés à résoudre les problèmes de connexion?

R: Bien sûr que oui, nous en avons plein notamment pendant la connexion avec les écoles étrangères. S’il n’y a pas de membres d’IT ou que  personne ne s’intéresse à la technologie dans cette école étrangère, on vit beaucoup de problèmes.

Q: Comment vous les résolvez?

R: On a une équipe très professionnelle et on demande de l’aide à l’équipe technique de notre école. Monsieur Seyfettin, Monsieur Yasin et Monsieur Gökhan nous aident beaucoup.

Q: Vous avez mis un nouveau réseau de Wifi pour cette conférence, est-ce que vous avez des problèmes sur ce réseau, comment vous les résolvez?

R: On demande de l’aide de temps en temps notamment avec les problèmes sur le réseau mais quand les élèves ont des problèmes avec le réseau, on les résout assez facilement.

Une entretien avec notre présidente de MFCIJ: Yağmur Karakışla

Reportage avec notre présidente du MFCIJ (Modèle francophone de la Cour de Justice internationale).

Q: Bonjour, est-ce que vous avez été juge avant cette conférence et si oui, combien de fois ?

R: Oui, j’ai participé en tant que juge plus de cinq fois ; deux fois dans les conférences étrangères et trois ou quatre fois dans les conférences turques mais j’ai été avocate à Grenoble aussi.

Q: Est-ce que vous êtes contente d’être la présidente de ce comité ?

R: Quand j’étais en classe de 9ème, j’étais respo dans le MFCIJ et je voulais devenir la présidente de ce comité un jour, il y a trois ans. Et aujourd’hui je suis la présidente du MFCIJ et je sens que j’ai vraiment réussi, c’était mon souhait dès le premier jour et je pense que je m’impliquerai pour être la présidente du MFCIJ pour la prochaine fois aussi car je l’aime beaucoup.

Q: Selon toi, c’est quoi la différence de ce comité de les autres?

R: Dans les autres comités il y a surtout des délégués, des pays, ils ont un sujet, ils écrivent des résolutions en discutant au nom des différents pays ayant de différents points de vue politiques. Mais au MFCIJ ce n’est pas un comité normal, il est plus qualifié et il fonctionne différemment. C’est un tribunal entre deux pays donc il y a des avocats et des juges. Les avocats représentent deux pays qui n’ont pas trouvé de point d’accord, ils sont venus à la CIJ pour résoudre leur problème. C’est pour cela que chaque jour nous entendons des points de vue différents. Nous leur demandons de donner leurs avis personnel et non l’avis des pays d’où ils viennent car la justice doit être objective et n’appartient pas à un certain pays donc c’est pour cela que je pense qu’il y a une atmosphère plus ouverte aux débats et c’est plus facile de s’exprimer aussi. Il y a toujours des choses différentes ; il y a des témoins, des preuves, les avocats se disputent toujours. Il y a aussi des robes qu’on doit mettre. En fait, on trouve ça amusant. C’est ça qui rend le MFCIJ différent des autres comités.

Q: Le MFINUE, que représente-t-il pour toi ?

R: Le MFINUE c’est la conférence de mon école donc depuis que je suis en neuvième je suis dans le club MUN. Cette année je suis la vice-présidente du club MUN français aussi. Depuis un an, nous nous préparons pour le MFINUE. J’aime beaucoup mon équipe de secrétariat, nous avons beaucoup travaillé. Nous avons tous fait des choses qu’on n’était pas obligé de faire mais qu’on voulait faire pour rendre le MFINUE meilleur. Je crois que tout le monde sait ce qui s’est passé l’année dernière, on n’a pas pu faire la conférence mais je veux dire que le MFINUE continuera les prochaines années avec plus de participations étrangères aussi.

Q: Merci beaucoup.

Une interview avec notre Secrétaire Général: Ata Yanılmaz

Etre un délégué est déjà très très difficile mais participer au MFINUE et être le secrétaire général de notre très chère conférence est une tâche exceptionnelle. Voici un reportage avec Ata Yanılmaz qui a répondu à quelques questions en nous racontant son aventure.

+Est-ce que vous pouvez vous présenter ?

–   Bonjour, je m’appelle Ata Yanılmaz. Comme vous le savez déjà, j’étudie au lycée Saint-Joseph et je suis le secrétaire général de notre chère conférence.

+ Pourquoi vous avez choisi ce titre pour la conférence ?

 En fait ce titre était notre deuxième choix l’année dernière. 

+Est-ce que vous êtes surpris par la différence du taux de participation entre les participants étrangers et les participants turcs ?

-En fait, on avait prévu cette situation parce qu’en 2015 notre conférence avait été annulée. A cause de cela, on a perdu un peu de notre réputation et en plus, quelques pays ne voulaient pas venir à Istanbul à cause des risques terroristes. Et pour être honnête quand notre conférence a été annulée, les nouveaux délégués étaient démotivés et par exemple cette année, seulement 1 école de Grenoble a participé. Mais pour les écoles de Madrid et Externat Notre Dame de Grenoble, on a trouvé une solution efficace, la visio-conférence.

+Et est-ce que vous pouvez parler davantage sur ce sujet ?

-Bien sûr, cette année pour qu’on puisse faire participer les élèves on a trouvé cette solution. Et pour pouvoir réaliser ça, on a créé une équipe IT qui a pris la responsabilité de réaliser ces visio-conférences sans avoir beaucoup de problèmes.

+Est-ce que vous êtes content de l’équipe ?

–   Oui, je suis vraiment très très content. Notre équipe est douée et chaque personne travaille avec passion et ils s’investissent beaucoup. 

+Est-ce que vous êtes content de votre poste au MFINUE ?

–   Bien sûr, même si mon poste est vraiment très dur, comme je l’ai déjà dit, grâce à mon équipe et mon assistante, on complète les tâches qui nous semblent impossibles. 

+ Tout le monde sait déjà que vous êtes vraiment occupé pendant la journée, est-ce que vous pouvez nous dire ce que vous avez fait lors des premiers jours ?

–  Avant de commencer le MFINUE, on a préparé les couloirs, les lieux des « coffee tables » et les classes. On a réalisé cette tâche avec toutes les personnes qui allaient participer au MFINUE. Mais mon assistante Ece et moi, nous sommes restés à l’école jusqu’à 23h20 pour nous assurer que tout allait bien. Le jour suivant, donc le premier jour de notre conférence, je suis allé à la réunion de l’état-major et puis, j’ai contrôlé encore une fois s’il y avait des choses manquantes. Après, je suis allé à la cérémonie d’ouverture pour faire mon discours. Ensuite, j’ai commencé à contrôler et m’assurer que les débats se passaient bien. Même s’il y avait quelques problèmes avec la visio-conférence, grâce à notre équipe d’IT, on a pu les résoudre. A peu près à 18h, j’ai participé à la réunion bilan de l’état-major. Et pour pouvoir terminer notre journée d’une manière amusante, nous sommes allés au restaurant avec les états-majors. 

Le jour suivant, le samedi, tout a commencé comme il fallait, j’ai fait les mêmes choses et tout s’est bien passé. On a commencé à faire la vidéo de crise, etc. C’était une journée moins stressante pour moi.

+Merci beaucoup pour votre participation.

– De rien.

Une Journée de Sinan Onukar à MFINUE

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Êtes-vous curieux de savoir à quoi ressemble une journée au MFINUE dans la peau de notre président, Sinan Onukar ? Si oui, alors attachez vos ceintures, on commence!

“Bonjour! Je suis Sinan, le président de l’Assemblée générale, donc je m’occupe des tâches liées aux contenus des débats des États-majors. Hier c’était un des jours les plus stressants, lourds et fatigants de ma vie mais aussi un des jours où j’ai été le plus fier. J’habite à Atakoy donc je me suis levé à six heures, puis je suis arrivé ici vers sept heures et demi et j’ai tout contrôlé une dernière fois avant que la conférence commence. J’ai contrôlé les comités, les respos, les plateaux de thé et café puis j’ai commencé à me préparer pour la cérémonie. Après ma préparation je suis allé à la réunion de l’Etat-major où j’ai essayé de tout expliquer aux présidents et aux vices-présidents en trente minutes seulement. Il y avait beaucoup de choses dont on devait parler, j’ai dû être très rapide et efficace. Ensuite, je suis allé à la salle de théâtre pour préparer et répéter encore la cérémonie d’ouverture. La cérémonie était super ! Tout s’est bien déroulé comme on l’avait prévu. Après la cérémonie, on est passé au cocktail dans le secrétariat général. J’ai beaucoup mangé. Mais avant ça il y a eu une crise dont j’ai du m’occuper. Les crises au MFINUE n’en finissent jamais ! J’ai remarqué que tout le monde allait et venait hors du lycée, je suis devenu fou car c’est totalement interdit. J’ai dû m’occuper de cela durant presque tout le cocktail. J’ai mangé des baklavas ce qui m’a donné beaucoup d’énergie. Puis on a aussi eu des problèmes pour la vidéoconférence. C’était une première pour nous mais aussi pour toutes les conférences MFINUE du monde. Il y a eu beaucoup de problèmes techniques donc j’ai chassé les techniciens avec lesquels j’ai essayé de coopérer, on a eu des problèmes dans les comités car les délégués parlaient parfois en turc et certains n’étaient pas assez sérieux. Il m’a fallu ensuite m’occuper des résolutions que les présidents m’ont envoyées. Ils s’attendaient à ce qu’on corrige six résolutions en très peu de temps donc Defne, mon assistante personnelle, Çağla, la secrétaire générale adjointe et moi-même avons travaillé comme des fous. Donc vous avez dû me voir courir dans les couloirs ! Il y a eu une autre crise, les délégués étaient sortis de leur comités sans notre autorisation car les présidents avaient fini leur session, puis la réunion d’Etat-Major a eu lieu. Après on a vidé et fermé les salles, et on est arrivés au dîner d’Etat-Major avec une heure du retard. Mais le dîner était magnifique.”

Voilà donc le récit de la folle journée de notre cher président.

Que signifie le MFINUE pour notre président?

“Pour moi, le MFINUE est directement lié à mon développement personnel car j’y participe depuis ma première année au lycée. J’ai participé aux débats du MUN pour être choisi car en  fait, j’étais un délégué ambitieux. Je voulais être vu et remarqué par les autres élèves. D’abord, c’était une ambition personnelle et cela m’a poussé à devenir délégué, puis membre de l’Etat-major et c’est ensuite devenu une addiction. Organiser le MFINUE était mon rêve et je pense que je suis assez préparé pour ça. Maintenant ça me paraît assez bizarre puisque l’aventure touche à sa fin, mais je ne suis pas triste car j’ai vécu de très bons moments. Malgré les difficultés, tout cela m’a formé et je fais confiance au MFINUE pour les prochaines années.”

Une entretien avec Ece Ercanlı

L’interview de notre Secrétaire Générale Adjointe: Ece Ercanlı

-Que signifie MFINUE pour toi?

-En un mot : la famille

 

-Quelle est la partie la plus difficile de ton travail ?

-Les sponsors n’étaient pas la partie la plus difficile de mon travail mais la plus stressante car on n’est jamais sûr d’en avoir trouvé assez.

 

-Quelle était la partie préférée de ton travail ?

-La partie la plus satisfaisante était de voir les gens se divertir.

 

-Selon toi pourquoi les gens doivent-ils participer au MFİNUE ?

– Le MFİNUE est une conférence où l’on peut partager nos points de vue avec des francophones du monde entier. En tant que secrétaire générale adjointe de cette conférence, je vous suggère de prendre vos responsabilités avec sérieux et en même temps avec plaisir.

 

L’interview de nos respos de presse

Nous avons fait un reportage avec nos respos de presse. Elles nous ont raconté leur expérience et ce qu’elles ont vécu pendant la conférence. 

Q: Selon vous, c’est quoi être une respo ?

R: C’est être partout pour aider les autres.

Q: Quelle partie de votre tâche aimez-vous le plus ?

R: Même si je suis respo de la presse et pas membre de la presse, être dans cette équipe était amusant pour moi. C’était une nouvelle expérience. J’aimerais bien être dans l’équipe de presse comme journaliste, photographe ou vidéaste dans les prochaines années.

Q: Quelle a été votre expérience la plus intéressante en tant que respo ?

R: Je devais apporter le lait au chocolat à l’une des vidéastes. Je me suis amusée pendant les prises photo et la préparation des vidéos.

Q: Et la partie la plus difficile ?

R: C’était très difficile pour moi de porter les chaises pour préparer la salle de musique pour la vidéoconférence.

Q: Et est-ce que vous avez aimé être une respo ?

R: C’était une belle expérience pour cette année, j’aimerais bien faire partie de cette conférence l’année prochaine aussi. Cette année était très formatrice pour les prochaines années. J’ai mieux compris comment la conférence fonctionne.